Comment utiliser au mieux le capital libéré du bon d’État ? Sachez qu’un investissement immobilier sûr offre jusqu’à 6 % de rendement net

Le leader du marché immobilier ERA et la plateforme d’investissement immobilier Investr croient en la relance de l’immobilier d’investissement. Selon les estimations du Calcul d’Investr, un bien locatif de qualité loué sur une durée de 20 ans offre un rendement net élevé de 4,5 à 6 %. « L’inflation, le manque de biens locatifs et l’augmentation du nombre de biens immobiliers peu énergivores vont continuer à faire grimper les loyers », explique Frédéric Vandenhende, fondateur d’Investr. « L’investissement immobilier sera toujours la meilleure option de rendement sûre. »

Que doivent faire les 542 670 Belges des 22 milliards d’euros de capitaux, investis l’année dernière dans le bon d’État, qui seront libérés le 4 septembre ? Les banques comme ING et Belfius lancent de nouveaux comptes à terme offrant un rendement brut de 3,80 % (soit seulement 2,66 % de rendement net). « Avec un petit pincement au cœur », dit-on même chez Belfius. Le bon d’État indique clairement que les Belges sont à la recherche de placements sûrs, rapportant plus que les traditionnels livrets d’épargne qui, hélas, perdent en pouvoir d’achat à cause du spectre de l’inflation. Le nouveau bon d’État subira lui aussi les humeurs de l’inflation, d’autant plus avec son faible rendement d’à peine 1,90 % net.

Immobilier et inflation font bon ménage

À cause du bon d’État, bon nombre d’investisseurs optent pour une solution à court terme, tournant ainsi le dos à l’immobilier comme possibilité d’investissement. Pourtant, le rendement net d’un bien locatif convenable fluctue depuis plusieurs années autour des 3 % pour une durée de 20 ans. Ces dernières années d’inflation ont eu des répercussions positives sur le rendement immobilier, d’après le Calcul d’Investr.

Deux exemples réalistes tirés du portefeuille d’ERA

« Cet outil a déjà été utilisé par 125 000 investisseurs immobiliers. Il donne une idée réaliste du rendement qu’offre un bien », explique Frédéric Vandenhende d’Investr. Concrètement, il a estimé le rendement de deux nouveaux biens immobiliers : un appartement situé à Wortegem-Petegem en Flandre orientale, vendu 267 000 euros, et une maison située à Opwijk en Brabant flamand, vendue 462 000 euros.

L’outil tient compte de différents facteurs lors de l’estimation : le rendement locatif (total des frais d’acquisition, revenus locatifs et frais annuels fixés à 12 % pour une nouvelle construction et à 18 % pour un bien existant), le rendement financier, le rendement de la plus-value et les fonds propres (pour l’appartement, un montant fictif de 125 000 euros a été utilisé contre 200 000 euros pour la maison). ​

Calcul du rendement de l'appartement*

Calcul du rendement de la maison*

« Il y a plusieurs explications à ces rendements plus élevés. D’abord, l’immobilier résiste assez bien à l’inflation : les loyers sont indexés en cas de hausse de l’inflation. Une inflation galopante entraine une augmentation des loyers et donc du rendement net. Ensuite, les biens immobiliers acquièrent de la valeur au fil des ans. Depuis 2015, l’indice des prix de l’immobilier a grimpé de 39 %. La pénurie de biens sur le marché locatif a également contribué à la hausse du rendement. Enfin, plus il y aura d’habitations qualitatives peu énergivores sur le marché, plus les loyers et, par conséquent, le rendement net en seront impactés. » – Christophe Lejeune, Head of Flanders ERA Projects

Moment plus propice

Pour les Belges qui ont une brique dans le ventre et qui bientôt se verront verser leur bon d’État sur leur compte, le moment sera bientôt plus propice aux achats immobiliers. La Banque Centrale européenne va probablement faire baisser les taux ce mois-ci de 0,25 %, rendant dans la foulée les emprunts plus attrayants et entrainant un effet exponentiel sur le rendement.

*Le calcul du rendement détaillé des deux propriétés

Interlocuteur Presse: